Qu'est-ce qui a navigué à 40 nœuds dans une rafale de vent arrière (2023)

trimaran:En fait, le GV participe à la fixation du mât et empêche l'aspiration du mât, bon, il y a 3 M2 de voiles sur ma toile, même si la toile est sèche 😂·25 23:31

pascual:Pour moi, tout est question de rythme. Lorsque le vent est de face, la grand-voile aide en fait à maintenir le mât en place grâce à la tension des panneaux qui est transmise de la voile au mât. Puisque la grand-voile (et la bôme) sont presque alignées, l'écoute aide à soutenir le mât à l'arrière. Une analyse rapide des forces et de leurs points d'application suggère que plus on s'éloigne du vent, moins c'est vrai. Vent de dos je pense. Ceci n'est pas bien.·26 08:34

aleba:Son génois (ou foc ou solent) tire l'étrave et le mât, même au portant. Ce n'est pas grave dans le vent léger, mais ici on parle de 30-40 nœuds de vent. En tant que parent, j'ai des doutes sur l'utilisation du matériel. En utilisant un seul foc sur une voile d'avant largable, la force peut être mieux répartie sur le mât.·26 08:42

Pat 45:Tout dépend du mât et du gréement, non ?·26 09:06

pascual:@Aleba votre foc tire le mât à l'ancre du mât que vous ayez une grand-voile ou non. Cela ne change pas si la grand-voile "supporte" le mât... Je veux dire, au vent, c'est la grand-voile qui supporte le mât, le vent arrière n'est pas la grand-voile qui ne supporte pas le mât.·26 09:09

pascual:@Pat45 Oui, le comportement du mât dépend du mât et du gréement (nombre de barres de flèche, s'il faut pousser, passer le pataras, faire pivoter le mât, etc.). Mais quelques généralités peuvent encore être faites (sauf cas très particuliers).·26 09:12

trimaran:J'ai donc éclairci ma réflexion car j'ai un cahier. Le mât, suivant le contreventement car les vagues ont tendance à pomper. Pour le support GV, il suffit de savoir si c'est du phaseeye ou du carry, dans ce cas je pense que le tissu a de la tension, du confinement, de l'écoute du son, et du downhale c'est pareil, pas un peu. Pas 250kg/M2/F7 ?·26 09:29

pascual:@triamaran, utiliser ou non un GV ne suffit pas à expliquer l'effet sur le comportement du cou. Se pose également la question de la direction de la force, donc de l'angle de la bôme par rapport à la direction du bateau et de l'angle de la voile par rapport à la bôme. Sinon ton longeron d'aile, je le mets dans le "cas particulier".·26 09:56

aleba:Les queues de grand-voile contribuent à la rigidité du mât.·26 10:21

pascual:@aleba, quelle est ta base ? Pour la voile, si elle est sur un latte largable, c'est la latte supplémentaire qui contribue à la rigidité du mât, pas la latte. Pour SG, pour répondre correctement, il faut analyser les efforts à chaque niveau du curseur. Cela dépend donc s'il y a une voile forcée et la tension dans la voile. Par contre, la présence d'une grand-voile tendue va sûrement augmenter la pression sur le mât, ce qui augmente le risque de flambage du mât... Bref...·26 10:33

GIF:Une question, si le gv participe au maintien du mât, il ne s'est pas ramolli quand on le met dans le pataras, je n'ai pas remarqué en tout cas.·26 10:40

trimaran:Mocitoo, vous devez prendre des mesures pour vérifier.·26 10:50

pascual:@Aleba, vous avez écrit cela. La corde est un câble, elle est donc flexible. Donc si je m'en tiens à la théorie et aux calculs de la structure, cela n'a aucun effet sur la raideur du manche. Compensé pour les fibres neutres du tapis.·26 11:49

aleba:Lorsque la grand-voile est haute et tendue, elle exerce une certaine pression sur le mât qui peut aider à stabiliser le mât en répartissant la charge sur sa longueur. La grand-voile offre également une protection contre le vent, ce qui dans certains cas réduit la déviation du mât.·26 13:27

pascual:@Aleba, je ne suis pas d'accord. Je vais m'arrêter là. Cordialement,·26 14:11

aleba:Ce n'est pas une interprétation personnelle, j'essaie de trouver les chapitres et les livres où j'ai lu cette explication.·26 14:23

pascual:Pour moi, c'est une analyse scientifique du sujet, et je m'autonomise en tant que collectif de mécaniciens, titulaire d'un DEA pour les calculs de structure (et méthodes analytiques pour les articles de robotique). J'ai aussi beaucoup navigué quand j'étais jeune, sur différents types de voiliers, malheureusement beaucoup moins depuis. Il y a aussi beaucoup de bêtises dans le livre, surtout quand il est écrit par des gens qui, bien qu'expérimentés dans le domaine, n'ont pas la formation scientifique pour faire correctement l'analyse qu'ils font.·26 14:31

Ping:Pascalaf, j'ai un cours comparable au vôtre (mais pas aussi sympa), et j'en arrive à la même conclusion depuis longtemps, mais je ne veux pas l'expliquer ici aujourd'hui, c'est une perte de temps. Autant dire que pour ceux qui n'ont pas de bas, une grand-voile bien tendue empêchera au mieux le mât de se tordre entre la tête et les pieds.·26 14:55

Calipso2:Il faut être pragmatique en RM, sinon c'est un risque. Le mât est maintenu en place par son gréement, ce qui lui permet alors de transmettre les efforts appliqués à la voile. le reste n'est qu'hypothèse·26 15:05

pascual:Le cours est avant tout une occasion de le faire. Ce n'est pas pour se vanter, mais pour exprimer que je pense qu'il est raisonnable d'analyser ce qui se passe entre le mât, la toile et la voile... c'est-à-dire que tant qu'elle est tendue, le vent et les vagues de la grand-voile font : 1 / augmenter le risque de flexion du mât (vers la poupe), 2/ mais aussi créer effectivement une / force de réaction qui tordrait l'action du mât ; b/ contrer la flexion du mât si des efforts sont faits pour l'incliner vers l'avant. Mais pour ce 2b, je ne vois aucune force de flexion vers l'avant si le mât repose sur le pont. S'il repose sur la quille, alors oui, le renfort avant crée un flex vers l'avant. Mais dans ce cas, compte tenu du bras de levier de la grand-voile, la voile est relative au fil neutre du mât, c'est-à-dire qu'elle a un effet négligeable pour contrecarrer l'étrave créée par l'étrave... ça dépend du gréement, du l'analyse n'est pas si compliquée... et j'ignore encore le poids du pad et la puissance qui va avec...·26 15:11

pascual:Oui @Calypso2. Cela dit, nombreux sont ceux qui ont fait ces calculs pour dimensionner leur matériel, c'est-à-dire calculer le diamètre du câble, le diamètre extérieur du mât, l'épaisseur de la plaque de mât... la partie la plus difficile de ce métier ce n'est pas les équations mais la précision Définir le "cas de charge": c'est à dire comment le mât est sollicité... beaucoup de calculs ont été faits pour que vous puissiez naviguer, pour ainsi dire :-)·26 15:17

super typhon:Tout à fait d'accord avec Calypso2, le mât est soutenu par son gréement fixe, le reste c'est de la foutaise...·26 15:16

pascual:Ce sont des gens comme moi qui fabriquent cette connerie qui empêche votre voilier de vous tomber sur le visage pendant que vous naviguez, car cette connerie nous permet d'analyser au moment de choisir le diamètre de votre hauban, votre mât, son épaisseur, l'effort que cela a a été mis en place... mais bon, n'hésitez pas à considérer que c'est de la foutaise...·26 15:20

super typhon:Quand je parle de ferraille, je veux dire certains des commentaires ci-dessus, pas les calculs que les ingénieurs et les chantiers navals ont faits pour dimensionner correctement le bazar.·26 15:26

trimaran:Il faut dire que le manche est venu avec l'ingénierie ces dernières années !·26 16:07

Pat 45:Tout comme mon ancien jack, le manche de mon single neck est un vrai poteau depuis qu'on ne s'en fait plus. En le comparant au bateau d'un ami qui fait 1 mètre de long et qui a exactement les mêmes haubans installés, j'ai 10 mm, il en a 8 et la famille en a 12 sur 10. Tout cela me semble assez solide et donc capable de supporter la navigation avec un génois qui roule tout seul...?·26 16:08

pascual:@trimaran, l'étude de la résistance des matériaux remonte au 17ème siècle... Cela dit, oui, nous avons déjà fait des mâts, nous avons de l'expérience...·26 16:43

trimaran:Pas seulement des mâts. Je pense que la recherche empirique? Il remonte à longtemps et était en fait le premier outil à essayer/utiliser. Pour Pat45, c'est "la sauce la plus forte de tous les temps ?", mais ça veut aussi dire + merde + poids d'eau (😂).·26 17:34

sombre 31:Pascal, la résistance du matériau est bonne, mais il est difficile de vous donner la force de l'effort dans votre plateforme... Au final, on ne peut faire que des mesures terrain, règle de 3 ou hypothèses grossières. - - - - Par contre, d'après ton analyse de l'effet de la grand-voile sur le mât, je te suis, ça me parle, et surtout, ça semble assez simple à comprendre, contrairement à certaines phrases du dessus, on dirait un extrait d'un traité philosophique sur la navigation...·26 17:56

pascual:@ Dim31, comme je l'ai écrit, la partie la plus délicate de ce type de dimensionnement est de comprendre la force. Alors oui, nous faisons des hypothèses... c'est-à-dire que nous pouvons facilement comprendre comment déterminer la poussée de la voile en fonction de la taille de la voile et de la force du vent. Il devrait y avoir un boulier (probablement issu de mesures). De même, nous connaissons le moment de redressement du navire. On peut donc connaître la force maximale de la voile (plus ou moins la force pour mettre le bateau en position horizontale). Par conséquent, comprendre AT LA GROSSE n'est pas aussi compliqué que la force et la direction de la voile à moteur. Il s'agit plutôt de la dynamique du gréement : l'impact, l'effet de l'inertie (masse) des composants du gréement sur l'impact, l'impact dû à la rupture, etc. Une grand-voile gonflée équilibrera assez bien le mât... c'est pourquoi plus les hypothèses sont moisies, ou plus les calculs sont simplifiés, plus le facteur de sécurité est élevé. C'est pourquoi avant on en avait 12 (dans le temps, "calculé à la main") maintenant on en met 10 (on a accordé, on a des ordinateurs, etc.). Cependant, rien de tout cela n'affecte mon analyse du fait qu'éloigner la grand-voile du centre du mât crée une force qui a tendance à la plier... donc je ne vois pas en quoi la grand-voile aide à stabiliser le mât. Bateau stable, oui, mât, non...·26 18:14

Calipso2:Bon le plus difficile c'est de définir des hypothèses, des efforts, après ce ne sont que des calculs... nos mâts ne sont pas calculés à partir de l'effort des voiles mais à partir de la courbe de redressement du bateau... donc on voit que les choses peuvent être ailleurs.. et on dit que certains prennent le maximum de la courbe alors que d'autres en prennent les 3/4.. Les difficultés sont toujours là, quels efforts dois-je envisager ?·26 19:27

sombre 31:Mât calculé à partir du redressement, tu peux me préciser José, je suis dans les courtes distances :-) Pour moi le mât se calcule principalement par flambage...·27 01:10

petites ailes:Tapis et CDR bien sûr·27 07:49

petites ailes:Extrapolation de requin pour le protocole Excalibur à Marco Polo en 1972·27 08:12

Calipso2:bjr Dim31 : L'adoption des courbes de redressement correspond à la logique générale de la construction navale. Le bateau a une "résistance" au chavirage. C'est quoi cette "résistance" si le mât casse tôt, devient trop grand ou mieux ne tire pas le bateau, au contraire, à quoi bon un mât trop fort quand le bateau est couché... alors utilisez ce paramètre général pour calculer le gréement... puis on passe à chaque élément, mâts, câbles, cadenas, etc. adopter cette approche pour les courbes·27 08:37

pascual:@Dim31, @Calypso2 signifie que le cas de charge maximal pris en compte lors du calcul du mât est la charge maximale possible, en fonction du moment de redressement du navire. Voici comment je l'ai dit d'une autre manière : puissance de voile max = puissance pour abaisser le bateau... puis le mât est une poutre assez fine fixée (non encastrée) dans le pont et soutenue par un support de contrefiche, puis il fonctionne en compression comme un première approximation. Si on considère l'effet de l'étai bas, pataras pas sur l'étrave, étai bas, hauban bas, alors on est loin du bau en compression... mais en première approximation ça devrait marcher car c'est en fait comment c'est calculé. et une poutre élancée en compression qui plie avant de casser. C'est pourquoi vous avez appris que les mats sont calculés par flambage.·27 09:17

sombre 31:OK, merci Pascal et José. Oui bien sûr le flambage je peux voir pourquoi. Déterminez le moment de redressement maximal, c'est clair. Est-ce suffisant pour garder la même taille ? Par exemple, n'y a-t-il pas d'effets d'inertie ? Ou y a-t-il un coefficient magique à la fin pour tenir compte de tout le reste (sans quoi on est à la rue) ?·27 23:19

données perdues:Dans les installations fixes, le coefficient de sécurité est important et les protections sont calculées pour fonctionner avec une charge de rupture de 20 %. Pour les limons c'est plus compliqué, selon que l'on cherche des déformations à régler.·28 09:58

pascual:Je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est qu'on calcule avec les moyens de notre temps. Plus on a de logiciels de modélisation et de calcul performants, plus on peut améliorer les calculs pour réduire le facteur de sécurité, donc rajouter du poids ou de l'argent en plaçant plus "plus léger"... on peut aussi se forcer à essayer de faire déformer le mât en réglage ...mais n'oubliez pas qu'en régate votre mât casse...·28 10:47

sombre 31:Il y a un énorme facteur de sécurité dans le cadre, oui pouvez-vous vous attendre à ce qu'il résiste avec l'âge comme une boucle ? Ou y aura-t-il d'autres raisons?·28 10:50

Calipso2:Le coefficient dépend de la destination du bateau, le bateau utilisé pour la régate ou celui utilisé pour le tdm sera très différent et l'âge du concepteur (rires).·28 11:01

pascual:Nous revenons toujours à la façon dont vous (devez) déjà faire le calcul, comme le dit Calypso2, en utilisant . Si vous avez des pets, un gros coef peut vous faire taire. Il ignore également les tensions excessives dans les fils, les boucles, etc. autour de la langue. Vous donne plus de tranquillité d'esprit sans avoir à vérifier votre gréement tous les jours lors d'une croisière ou d'un voyage à travers le monde... cela vous évite également de vous poser trop de questions sur la fatigue des matériaux où votre gréement s'use avec le temps et évolue. .mais c'est plus lourd/plus cher...·28 11:16

Polmar:La charge de travail du câble métallique est de 20 % de la charge de rupture ; voir www.legifrance.gouv.fr[…]6072633. C'est la norme, alors ne surdimensionnez pas. (Pour mémoire, un facteur de 4 pour les chaînes.)·28 11:24

pascual:Si vous êtes dans ce secteur et que vous souhaitez réaliser des bénéfices, vous allez à un moment donné peser le coût de calcul de la complexité de vos hypothèses par rapport au gain économique de la mise à l'échelle. Pour éviter que vous ne deveniez trop gourmand, les pouvoirs publics vous imposent des normes à respecter, et avec une marge de sécurité, qui varient en fonction du danger pour le public.·28 11:28

pascual:Polmar, je n'avais pas vu ton commentaire avant de poster le mien. 20% de la charge de travail est trop importante. Ce surdimensionnement est imposé par la norme, mais il existe toujours des surdimensionnements. Cela dit, je ne pense pas que la norme que vous avez fournie s'applique aux haubans sur le mât... c'est la norme pour les équipements de levage. Mais il doit y avoir une norme ou une directive légale ou européenne pour les mâts de voiliers.·28 14:46

pascual:Pour les intéressés : www.iso.org[...]obp/ui/·28 14:49

pascual:et la Directive Européenne Navigation : www.legifrance.gouv.fr[…]783616/·28 14:53

pascual:Enfin, la liste des normes harmonisées, la conformité à la directive européenne est présumée, si elle est respectée : ec.europa.eu[…]s/51615·28 14:57